4 jours pour découvrir Kyoto : notre carnet de route

Que faire, que voir et que visiter à Kyoto ?

C’est avec cet article qu’on débute le récit de notre voyage de 3 semaines au Japon en mai 2019 (avec 20 jours sur place, on a bien profité !). On espère de tout cœur que vous ressentirez notre engouement pour ce magnifique voyage plus d’un an après en être rentrés ! On chérit d’autant plus ces jolis souvenirs en cette période de pandémie incertaine où voyager n’est pas aisé.

Après avoir déniché des billets d’avion Paris-Osaka, nous avons décidé de nous diriger vers Kyoto (situé à moins d’une heure de train d’Osaka) pour débuter notre découverte du Japon avec la visite de cette ancienne capitale impériale.

La découverte de la métropole de Kyoto est pour nous un immanquable lors d’un voyage au Japon. On a adoré découvrir la ville aux mille temples, où tradition et modernité s’entremêlent pour faire de Kyoto une ville unique.

On vous laisse découvrir la beauté de Kyoto dans notre vidéo ci-dessous qui retrace notre séjour sur place :

A propos de temples, avons été plutôt surpris par la plage horaire d’ouverture et notamment par leur fermeture assez tôt en fin de journée (ne comptez pas visiter le Pavillon d’Or après 17h par exemple !). Il faut vraiment prendre en compte ce paramètre pour articuler au mieux les visites au cours de la journée et ne pas être pris par surprise.

De prime abord, il n’est pas forcément facile de se repérer dans Kyoto, alors pour faciliter les choses, on vous présente donc rapidement les différents quartiers de la ville :

  • Le centre ville, très vivant, où l’on retrouve notamment des temples et le Palais impérial ;
  • Jouxtant le centre-ville de Kyoto, Gion est un quartier aux ruelles traditionnelles où croiser une geisha est tout à fait « banal » ;
  • À l’Ouest, Arashiyama, un quartier assez excentré, pour une bonne dose de nature et ses bambous géants ;
  • À l’Est, se situe le quartier de Hagashiyama, avec de nombreux temples et sanctuaires, il est riche en visites ;
  • Le Nord de Kyoto, on retrouve également quelques jolis monuments et notamment le célèbre Pavillon d’Or.

Cet article est écrit par journée de visite et basé sur notre ressenti lors de nos 5 jours passés à Kyoto (dont une journée d’excursion à Nara) vous pouvez directement accéder à la partie qui vous intéresse ou dérouler l’article dans son ensemble :

Jour 1 – Arrivée et balade au cœur de la ville

De l’aéroport international du Kansai (Osaka) à Kyoto

Ce matin c’est le grand jour ! Après plus de 12h de vol et une nuit difficile dans l’avion, nous foulons enfin le sol nippon à l’aéroport international du Kansai (KIX) situé à Osaka !

Il est aux alentours de 8h, et c’est notre première journée au Japon. On sent déjà qu’elle va être difficile avec le décalage horaire et cette nuit dans l’avion qui ne nous a pas épargné.

L’objectif de notre journée est de nous rendre à Kyoto en train, de trouver un endroit sympa où manger, déposer nos bagages à l’hôtel et ensuite partir explorer les alentours tranquillement en tenant jusqu’au soir sans craquer pour une sieste entre temps…

Après avoir retiré une grosse liasse de yens (on s’est senti riches pendant un instant grâce au taux de change € – ¥), nous avons acheté nos billets de train pour Kyoto directement à l’aéroport.

Le train JR Limited Express Haruka circule toutes les heures et permet de faire le trajet KIX – Kyoto en 1h20 avec un siège non réservé ce qui nous semblait être le moyen de transport le plus pratique pour faire ce trajet. Pensez à consulter le site Hyperdia pour accéder aux horaires et tarifs des différents trains.

Si vous êtes titulaires d’un JR pass, vous pouvez d’ailleurs emprunter ce train gratuitement car il est compris dans l’offre. De notre côté, nous n’avions activé notre JR pass 14 jours qu’à partir de notre départ vers Tokyo, ce qui était plus rentable pour nous.

Première balade dans le cœur de la ville

Arrivés à la gare de Kyoto avec nos gros sacs sur le dos, direction l’hôtel pour y poser nos affaires. Entre temps, on s’est arrêté déjeuner (tôt) dans une cantine japonaise, FIKA, située juste en face de l’entrée du temple Nishi-Hongan-ji. Simple mais bon!

Après avoir déposé les affaires dans notre chambre, on résiste tant bien que mal à aller nous écrouler pour une sieste… Notre hôtel étant situé dans une rue perpendiculaire à Shijo Dori, la grande artère qui relie l’est à l’ouest de Kyoto, on se motive pour partir découvrir le centre ville à pieds.

Direction le marché de Nishiki et la galerie marchande Shinkyogokushotengai, dans laquelle nous tombons par hasard sur le sanctuaire Nishiki Tenmangu. Notre premier sanctuaire au Japon ! Il est facile de passer à côté et pourtant l’entrée est très jolie avec ses nombreux lampions. Si vous vous y rendez n’oubliez pas la petite caresse porte-bonheur à la statue du taureau (plutôt étrange on est d’accord ahah) !

On a ensuite été se perdre dans les ruelles du quartier de Gion pour une petite balade en remontant la rivière Shirakawa depuis son embouchure dans la rivière Kamo-gawa qui traverse Kyoto. La rivière Shira passe sous de nombreux ponts mythiques de Kyoto dont les ponts Gion Tsunami et Gion Shin. On a adoré le quartier et on y sera même retourné plusieurs fois lors de notre séjour à Kyoto !

Fatigués après s’être émerveillés devant chaque petit détail de la ville, on s’est arrêté au hasard dans un petit restaurant pour récupérer un peu autour d’une bière fraîche au comptoir. On y sera finalement resté dîner, rassasiés par les nombreux petits plats apéritifs japonais (un peu en mode tapas), convaincus par l’ambiance typique et chaleureuse du lieu.

On rentre ensuite épuisés à l’hôtel par notre première approche avec Kyoto pour une bonne nuit de sommeil !

Jour 2 – Réveil à l’aube, direction le Sud-Est de Kyoto !

Ce matin là, on se retrouve tous les deux avec les yeux grands ouverts vers 5h30, pas étonnant car avec le décalage horaire on était tombé de fatigue très tôt la veille. L’avantage c’est qu’on pourra être les premiers arrivés au Fushimi Inari Taisha pour une visite plus tranquille !

Fushimi Inari Taisha (sanctuaire shinto)

Fushimi Inari Taisha est un sanctuaire composé de plus de 10 000 torii en enfilade, le plus grand du Japon. Ce sanctuaire shinto est situé sur le Mont Inari qui culmine à 230 mètres environ. Pour y arriver, la balade est agréable sous l’ombre des arbres mais quand même sportive avec de nombreuses marches à gravir, comptez environ deux heures pour y arriver ! Plus on monte, moins il y a de monde et plus la vue sur Kyoto est belle. La portion du chemin la plus connue, avec sa succession de torii rapprochés, est située plutôt en bas de la balade.

Pour info, les jolies écritures japonaises inscrites sur les torii correspondent au nom de leur donateur, que ce soit des entreprises ou des particuliers : un bon moyen de se faire de la pub. Mais cela n’enlève rien au charme de ces torii lorsqu’on ne sait pas lire le japonais en tout cas !

On retrouve également de petits sanctuaires tout le long du chemin, ainsi que des boutiques et cafés (aux tarifs prohibitifs !).

On vous conseille vraiment d’arriver tôt au Fushimi Inari Taisha : nous avons ressenti une grande différence de fréquentation entre notre arrivée vers 7h-7h30 et notre départ en milieu de matinée vers 10h30-11h. Apparemment, le coucher de soleil du haut du Mont Inari vaut le détour et il y aurait également moins de touristes en fin de journée.

Pour une pause thé ou lunch

Pour reprendre quelques forces après avoir grimpé le Mont Inari, nous nous sommes arrêtés pour un thé matcha au Vermillion cafe, un salon de thé très relaxant avec une jolie terrasse à l’arrière qui permet de se ressourcer face à une rivière.

Comment y accéder ?

La ligne Nara (réseau JR West) permet d’accéder à la gare Inari alors que la ligne Keihan vous amènera à la gare Fushimi-Inari, située légèrement plus loin de l’entrée du sanctuaire que la première.

L’accès au sanctuaire est gratuit du lever au coucher du soleil donc aucune excuse pour ne pas le découvrir lors de votre passage à Kyoto !

Tofuku-ji (temple bouddhiste)

Remplis d’énergie après notre pause thé, on décide ensuite d’aller découvrir le temple bouddhiste Tofuku-ji, situé aux alentours, à une quinzaine de minutes de marche de l’entrée du Fushimi Inari Taisha.

Ce temple est l’un des Cinq Grands Temples de Kyoto, qui correspondent aux temples de l’école bouddhiste Rinzai.

Sur la place, on peut observer différents bâtiments dont la porte Sanmon, une beauté de 22 mètres de haut datant de 1236. Cette porte est l’une des plus ancienne du Japon et considérée comme un Trésor national.

On se décide à visiter la partie payante avec les jardins Hojo, des jardins zen à la japonaise (nos premiers donc on était émerveillé par tant de beauté et de précision !) et ses pavillons intérieurs (plus de 24 annexes constitue l’ensemble). Le Hojo est un pavillon entouré de 4 jardins zens : prenez le temps d’aller les admirer et d’en profiter pour vous reposer l’esprit.

La visite vaut vraiment le détour, les jardins sont très beaux ! Apparemment les couleurs d’automne y sont folles avec les nombreux érables qui dévoilent leurs feuillages flamboyants à cette époque de l’année. Il nous faudra y retourner pour vous dire si c’est vraiment vrai !

Pour la petite histoire, le temple date du 13ème siècle et a été de nombreuses fois abîmé par des incendies puis reconstruit.

Info pratiques

  • Accès : la gare Tofuku-ji est desservie par les mêmes lignes de transport que le Fushimi Inari Taisha : la ligne Nara (JR West) et la ligne Keihan.
  • Tarifs : entrée (adulte) au jardin Hojo : 400 yens
  • Horaires d’ouverture : 9h à 16h

Le quartier traditionnel de Gion

Après un passage à l’hôtel pour une petite sieste, on retourne explorer une partie différentes du quartier de Gion, où on avait adoré ce qu’on avait découvert hier !

Rencontre avec des geishas

Le quartier de Gion est aujourd’hui le plus important des hanamachi subsistant à Kyoto. C’est ainsi qu’étaient traditionnellement nommé les quartiers où rayonnaient les geishas.

Nous avons eu la chance d’en croiser certaines dans la rue. Elles ne passent en effet pas inaperçues avec leur teint immaculé, leur jolie tenue en soie assortie à une large ceinture (obi), perchées sur de sandales à hautes plateformes en bois. Ces jeunes filles ne semblaient pas toujours très à l’aise d’être observées, voir même harcelées par certains touristes et les photographes internationaux comme japonais qui n’hésitaient pas à les suivre dans la rue dans l’espoir d’obtenir la meilleure photo possible… Ces geishas croisées dans la rue sont pour la plupart de jeunes filles, apprenties geisha nommées maiko à Kyoto.

À la nuit tombée, le quartier de Gion s’anime, les lampions aux devantures des salons de thé et restaurants s’éclairent. L’ambiance est totalement différente en journée, notamment en début de matinée où il y règne un grand calme.

Yasaka-jinja (sanctuaire shinto)

À la frontière avec Gion (dont il est d’ailleurs considéré comme le gardien !), le sanctuaire de Yasaka-jinja est situé à l’extrémité de Shijo-dori, l’artère principale du centre-ville de Kyoto, et bordé par le sympathique parc Maruyama-koen.

Les portes pour y accéder sont très colorées et imposantes alors que les nombreuses lanternes accrochées au temple virevoltent au gré du souffle du vent.

Notre avis : Ce temple n’est pas un immanquable à Kyoto mais il est sympathique de le découvrir pour observer les lanternes, à coupler avec une balade dans le parc attenant, pour une expérience locale.

Interlude à Nara, une journée à parcourir la ville aux daims

On a choisit de passer une journée à Nara, en plein milieu de notre découverte de Kyoto. La ville est très accessible en train depuis Kyoto, on vous conseille vraiment de ne pas la manquer !

Pour découvrir notre expérience à Nara, on vous donne tout plein de détails dans notre article dédié :

Jour 3 – Kyoto à vélo : visites du Kinkaku-ji, Château de Nijo et balade sur le chemin de la Philosophie

Pour notre 3ème journée à Kyoto (4ème journée au Japon), on décide de louer des vélos pour se déplacer plus rapidement dans la ville entre nos différentes visites de la journée. Le temps n’a pas été avec nous avec la pluie qui s’est invitée à quelques instants mais elle ne nous a pas arrêtée pour autant !

Kinkaku-ji (temple bouddhiste)

Recouvert de feuilles d’or comme son nom l’indique, le pavillon d’or constitue le bâtiment principal de Kinkaku-ji et en fait sa renommée. Erigé au 14ème siècle, le temple fût la proie à plusieurs incendies dont le dernier remonte à 1950 après lequel il fût rebâti à l’identique. Depuis 1994, Kinkaku-ji fait parti du Patrimoine mondial de l’Unesco.

Son reflet dans l’étang attenant rend le spectacle magnifique. Il faisait un peu gris lors de notre visite et pourtant le pavillon brillait de mille feux même sous les nuages. Son reflet dans l’étang reste vraiment sublime même par temps gris !

Il s’agit de l’une des visites immanquables à Kyoto. Même en arrivant tôt le matin, il y aura du monde… Ne vous attendez pas à contempler le pavillon d’or seuls au monde ou à vous balader paisiblement dans les jardins attenants, mais la visite n’en vaut pas moins le coup. À noter qu’il y a autant, voir plus, de touristes japonais que de touristes étrangers. En effet, le pavillon d’or est une pièce importante du patrimoine nippon et l’un des attractions principales.

Nous avons craqué pour un thé matcha au salon de thé situé dans le temple. Libérés de 500 yens par personne (c’est cher on est d’accord), mais boire le thé en profitant d’une sublime vue sur les jardins zen du Kinkaku-ji qui dit mieux ?

Infos pratiques

  • Accès : bus n°12, 59 (arrêt Kinkakuji-mae) ou bus n°101, 102, 204, 205, (arrêt Kinkakuji michi)
  • Tarif : entrée adulte : 400 yens (même le ticket tout en calligraphie est sublime !)
  • Horaires d’ouverture : 9h à 17h
  • Septembre 2020 : /!\ le temple est actuellement en travaux, prévus jusqu’au mois de décembre 2020 /!\

Château de Nijo (Nijo-jo)

Le site, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco s’étend sur plus de 27 hectares. La construction du château remonte à plusieurs centaines d’années, en 1603, il fût la résidence du shogun des Tokugawa, témoin à la fois de la prospérité et du déclin de cette famille japonaise.

La résidence est entourée de profondes douves et remparts et l’on y accède par d’imposantes portes sublimement ornées. A l’intérieur, on peut alors découvrir un sublime palais mais les jardins valent également le coup d’œil !

La visite vaut vraiment le coup, on découvre au fur et à mesure du parcours les lieux de vie du Shogun avec de grandes pièces en tatami aux murs ornés de peintures anciennes, datant de l’époque Edo.

Infos pratiques

  • Accès : station de métro Nijojo-mae (ligne Tozai) ou arrêt de bus Nijojo-mae (bus 9, 50, 101 et 111), possibilité également d’accéder au château avec la ligne JR Sagano, station Nijo (située un peu plus loin par rapport aux 2 précédentes options citées)
  • Tarif : entrée adulte : 620 yens
  • Horaires d’ouverture : 8h45 à 16h (dernière entrée, fermeture du site à 17h)
  • Site officiel du Château de Nijo-jo

Promenade de la Philosophie

Cette journée n’a pas forcément été des plus optimisées mais après la visite d’un temple puis d’un château, nous n’avions ni le temps ni l’énergie de continuer par la visite du Palais impérial, le Kyoto-gosho situé au cœur du parc Kyoto-gyoen à quelques centaines de mètre du château de Nijo-jo. Et oui, il était déjà proche de 16h30 ou 17h, heure de fermeture de la plupart des lieux touristiques de la ville…

On a donc décidé de nous balader sur la promenade de la Philosophie, profitant de nos vélos pour aller où bon nous semblait à l’instant présent.

On vous conseille plutôt de coupler cette balade avant ou après la visite du temple Ginkaku-ji (le pavillon d’argent) situé à proximité (au nord de la promenade). La promenade de la Philosophie longe un canal du lac Biwa, l’allée arborée serait particulièrement magnifique lors du hanami avec la floraison des cerisiers qui borde le canal.

Jour 4 – Enchaînement de visites : Palais impérial, Ginkaku-ju, Kiyomizu-dera, Bambouseraie d’Arashiyama !

Palais impérial : Kyoto-gosho

Au sein du parc Kyoto Gyoen, le Palais impérial de Kyoto a servi de résidence principale à la famille impériale jusqu’en 1868. Aujourd’hui, la visite du palais permet de découvrir de l’extérieur les édifices traditionnels dont la construction remonte à 1855.

Avant d’entrer dans le Palais impérial, nous devons montrer patte blanche à l’Agence Impériale (Imperial Household Agency Office) en présentant notre passeport (ne l’oubliez pas le jour de votre venue !). La visite du Kyoto Gosho est gratuite et sans réservation, beaucoup plus pratique par rapport à quelques années auparavant où il était nécessaire de réserver.

C’est donc parti pour la visite de cette ancienne résidence impériale, en partie sous la pluie mais qui n’a pas réussi à gâcher notre plaisir de découvrir ce lieu emblématique du Japon impérial.

Toutefois aucun des bâtiments n’est ouvert au public lors de la visite et les lieux sont assez vides, ce qui peut manquer de vie. Mais on y découvre également les très jolis jardins du palais.

Infos pratiques

  • Accès : station de métro Imadegawa (ligne Karasuma)
  • Tarifs : toutes les visites sont gratuites !
  • Horaires : ouvert du mardi au dimanche de 9h à 16-17h selon la période de l’année

Ginkaku-ji (temple bouddhiste)

Après le Pavillon d’or visité quelques jours plus tôt, on décide d’aller découvrir son cousin, le Ginkaku-ji dit aussi Pavillon d’argent. Cependant, contrairement au pavillon d’or, ce temple n’a jamais été recouvert d’argent.

Plusieurs jardins, de pierre et de sable puis de mousse entoure le temple pour un rendu magnifique! On est progressivement emmené dans le dédale du jardin japonais, de l’iconique cône à l’étang devant le temple en passant par une étendue de sable blanc parfois malmenée par le vent. Tous les deux époustouflés par le calme qui règne dans ces jardins, on vous recommande fortement de ne pas passer à côté de cette visite !

Infos pratiques

  • Accès : station Ginkakuji-mae des lignes de bus 5, 17, 100
  • Tarifs : 500 yens (adulte)
  • Horaires : 8h30 à 17h de mars à novembre ; 9h à 16h30 de décembre à février

Après votre visite du temple, vous pouvez continuer avec la Promenade de la Philosophie, située aux alentours.

Kiyomizu-dera

Situé dans le quartier d’Higashiyama, à l’Est de Kyoto, le Kiomizu-dera est très certainement l’un des plus populaires de Kyoto avec sa vue sur la ville et sa grande terrasse en bois. Ce temple de l’eau pure a été construit à flanc de montagne, soutenu par de hautes colonnes en bois d’une hauteur avoisinant les 13 mètres. Sa première fondation remonte à 780 mais les structures actuelles sont plus récentes, de 1633, reconstruites après un incendie ravageur. Il est aujourd’hui un site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, et ce, depuis 1994.

Du pieds de la colline, des allées piétonnes permettent de monter jusqu’au temple en profitant de nombreux petits commerces : calligraphie, thé vert, thé matcha, baguettes japonaises, céramiques japonaise… on y retrouve de quoi ramener de très jolis souvenirs. En plein milieu d’après-midi, nous étions entourés par la foule qui peut se montrer parfois assez dense !

Le site est constitué de plusieurs bâtiments : portes, pagodes, cascade… Dommage pour nous, le temple principal était en travaux lors de notre visite en mai 2019… Mais nous avons quand même pu profiter du magnifique point de vue sur Kyoto depuis sa terrasse en bois. Vous ne pourrez pas le manquer lors de votre visite ! Au loin, on observe une autre pagode.. La balade sur le site est vraiment agréable, entourés par la nature et la vue très reposante perchés sur les hauteurs du temple.

Au plus haut point du site, on retrouve le sanctuaire shinto Jishu-jinja, un sanctuaire dédié à l’amour. Dans ce sanctuaire, nous avons observé un rituel autour des deux pierres placées à 18 mètres de distance sur la dalle. En marchant les yeux fermés après plusieurs tours sur eux-mêmes, des écoliers tentaient en vain pour la plupart, de marcher d’une pierre à l’autre pour avoir une chance de trouver l’amour.

L’atmosphère y est très particulière, il y règne une effervescence que nous pouvons comparer à celle ressentie lors de notre passage dans le quartier d’Asakusa à Tokyo lors de la visite du Senso-ji. Beaucoup de monde, des visiteurs japonais qui viennent pour prier, des écoliers qui jouent, c’était très particulier mais agréable à vivre malgré toute cette foule autour de nous.

Infos pratiques

  • Accès : station Gojo-zaka ou Kiyomizu-michi des lignes de bus 100, 202, 206 et 207
  • Tarifs : 400 yens (adulte)
  • Horaires : 6h-18h voir 9h30 lors des nocturnes (les dates des nocturnes sont variables, pensez à consulter le site internet du temple pour les vérifier)
  • Site internet

Bambouseraie d’Arashiyama

Pour notre dernière journée à Kyoto, on voulait absolument découvrir la Bambouseraie d’Arashiyama et ses bambous géants (nommée également la forêt de bambous géants de Sagano).

Depuis le temple Kiyomizu dera, le trajet n’est pas des plus simple et ce fut toute une épopée pour y arriver avant le coucher du soleil. Après avoir tenté d’y aller en bus sans grand succès, nous nous sommes rabattus sur la solution du taxi. Mais là encore ce ne fut pas très simple. En effet nous étions maintenant dans un quartier peu desservi et il a fallu être patient pour mettre la main sur un taxi. Ce trajet vers la bambouseraie fut également l’occasion de découvrir les taxis japonais, leur déco toute en dentelle et leur chauffeur en uniforme et gants blancs. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous voilà arrivé à la bambouseraie.

500 mètres de balade entourés par des bambous gigantesques nous attendent… Le soleil se couche, il y a peu de monde, on a de la chance ! La lumière baisse progressivement et on profite un maximum de ce lieu somptueux avant qu’il ne fasse trop sombre.

On vous conseille plutôt d’y arriver à l’aube, apparemment la lumière y serait la plus belle et vous pouvez espérer être seuls ou presque !

Infos pratiques

  • Accès : lignes de train Sagano et San-In (station Saga) ou lignes de bus 11, 28 et 93 (arrêt Arashiyama Tenryuju-mae)
  • Tarifs : gratuit
  • Horaires : toujours ouvert

Bien évidemment cet article sur Kyoto n’est pas exhaustif et retrace notre découverte de la ville en 4 jours, qui sont passés très vite… On y serait bien resté quelques jours supplémentaires pour découvrir les nombreuses pépites dont regorge la ville et notamment des temples moins connus. Les vacances n’étant malheureusement pas extensibles, nous avons dû faire des choix, comme toujours en voyage.

Direction Tokyo maintenant !


Prenez soin de vous,

Julien & Morgan

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