Comment bien préparer son voyage en Turquie ?

Située à la croisée de l’Europe et de l’Asie, la Turquie est un vaste pays. Les paysages y sont tous plus beaux les uns que les autres ! Mais comment bien préparer son voyage dans ce pays où l’Occident se mêle à l’Orient ?

Après près de 3 mois passés en Turquie, nous compilons dans cet article tous nos meilleurs conseils pour vous aider à y préparer un voyage inoubliable ! Et contrairement aux idées reçues, il est très facile de voyager en toute indépendance en Turquie. Un voyage dans le pays ne nécessite pas obligatoirement de passer par des tours opérateurs organisés, bien au contraire.

Alors, tentés par un avant-goût de ce qui vous attend lors de votre voyage en Turquie ? On vous glisse le lien de notre playlist YouTube qui compile toutes les vidéos de notre road-trip dans le pays. Nous étions à l’hiver 2022-2023, de décembre 2022 à février 2023. Et nous y avons passé 3 mois inoubliables !

Et on commence tout de suite avec les informations pratiques !

Quelques informations pratiques

  • Formalités : carte d’identité ou passeport. Un visa de 90 jours vous sera délivré à l’entrée sur le territoire.
  • Langues parlées : turc, anglais très peu parlé en dehors des zones très touristiques
  • Décalage horaire : en hiver, la Turquie est en avance de 2h sur la France (à 10h en France, il est 12h en Turquie). En été, le décalage se réduit à une heure.
  • Monnaie : lire ou livre turque, en turc : Türk lirası (TRY ou ₺ ou TL), 1€ ≃ 20₺ (février 2023)
  • Paris – Istanbul : ≃ 3h15 de vol ; ≃ 2800 km

Dans cet article, nous abordons les différents thèmes ci-dessous pour vous aider à profiter au maximum de votre voyage en Turquie. Vous pouvez directement cliquer sur celui qui vous intéresse où dérouler l’article dans son ensemble :

  1. Quelques connaissances pour mieux appréhender son voyage en Turquie
  2. À quelle période voyager en Turquie ?
  3. Les transports en Turquie
  4. Comment payer en Turquie ?
  5. Où dormir en Turquie ?
  6. Applications & livres utiles

Quelques connaissances pour mieux appréhender son voyage en Turquie

Les différentes régions turques

La Turquie est un vaste pays, qui fait environ 1,4 fois la taille de la France. Les possibilités de voyage y sont donc multiples ! Les régions les plus touristiques sont la Cappadoce, la côte sud turque dite côte turquoise, la côte égéenne et bien évidemment Istanbul, la plus grande ville du pays. Mais l’est du pays semble tout aussi intéressant à découvrir.

Il faut également savoir que la Turquie est loin d’être un pays plat ! Au contraire, il s’agit d’un pays de haute montagne avec le Mont Ararat qui avoisine les 5165 mètres d’altitude ! Les paysages turcs sont donc extrêmement variés, des monts enneigés en hiver en passant par les plages turquoises, chacun peut trouver son compte dans le pays !

La Turquie, un pays très nationaliste

Une chose qui peut surprendre en Turquie, c’est l’omniprésence des drapeaux turcs et des représentations d’Atatürk. Si vous ne le connaissez pas encore, Atatürk est le fondateur de la Turquie moderne et de la république laïque de Turquie. Son vrai nom est d’ailleurs Mustafa Kemal. Mais la Turquie lui a donné le nom d’Atatürk, qui signifie littéralement turc-père, ce qui montre toute son importance.

Atatürk est le personnage le plus important de l’histoire moderne turque. Après la première guerre mondiale, il a mené la guerre d’indépendance de la Turquie face à l’empire ottoman et empêché la dissolution du pays. Il a modernisé et industrialisé le pays pour en faire la Turquie que l’on connaît aujourd’hui.

Après sa mort, en 1938, un véritable culte de la personnalité a été créé autour de la figure d’Atatürk. C’est pourquoi on retrouve aujourd’hui son image absolument partout : dans tous les restaurants, dans toutes les maisons, sur les voitures, certains turcs ont même sa signature tatouée sur le corps. Dans toutes les villes où nous sommes passés, il y avait des statues à son effigie et des musée à sa gloire. Pour nous français c’est un peu déroutant. C’est un peu comme si tout le monde affichait des photos du Général de Gaulle un peu partout. On réalise alors bien la différence de culture évidente entre les deux pays. La Turquie est un pays ultra nationaliste par rapport à la France.

A cause de ce culte de la personnalité, il est impensable voir même presque criminel de critiquer Atatürk dans la société turque. Dans l’imaginaire collectif, Atatürk est un héros absolu qui n’a fait que de bonnes choses et qui ne peut être critiqué. De notre point de vue, cette impossibilité de critique est un vrai problème dans un pays qui se veut démocratique. Cela devient d’autant plus problématique qu’on voit bien que ce culte de le personnalité s’étend de facto aux dirigeants actuels. En se baladant dans les villes turques, il n’est pas rare de voir des portrait géants d’Erdogan par exemple. De même, critiquer publiquement le gouvernement peut valoir un passage en prison.

D’ailleurs, il est intéressant de noter que la société turque voue un culte autour de la figure d’Atatürk alors même qu’elle semble bien loin de ses idéaux. Atatürk a créé une république laïque, qui se voulait moderne et surtout en rupture avec l’empire ottoman et l’influence de l’islam. Ainsi, la religion a été reléguée à la sphère privée, l’alphabet arabe a été remplacé par l’alphabet latin, le port de vêtements religieux comme le voile interdit dans l’espace public. Une sorte d’extrémisme laïque. Un siècle plus tard, la religion a repris une place importante dans la société turque, jusque dans les hautes sphères de l’état. Et il est difficile de considérer aujourd’hui l’état turc comme un état laïque.

Pour beaucoup de turcs, leurs dirigeants sont des héros absolus. Cela est vraiment à l’opposé de notre vision française et notre culture. C’est, par exemple, ce qui explique aussi l’incompréhension et la colère d’un grand nombre de turcs face aux dessins satiriques de Charlie Hebdo représentant ou critiquant leur président, Erdogan. Pour eux c’est comme si tout le peuple turc était insulté via ces dessins. En réalité, c’est seulement de leur dirigeant dont il est question. Et ils ne réalisent pas forcément que des centaines de dessins satiriques de nos dirigeants peuvent être publiés chaque jour. C’est un peu un choc des cultures, qui peut résulter sur une incompréhension des deux côtés.

À quelle période voyager en Turquie ?

Tout dépendra de la (des) région(s) que vous souhaitez découvrir et de vos envies. Il faut savoir que la saison estivale est très chargée et donc vous ne serez pas seul lors de votre découverte du pays. Au nord, à l’est et dans les terres de la Turquie, l’hiver peut être très rigoureux avec températures négatives et chutes de neige à la clé. Il est donc préférable de privilégier la mi-saison pour découvrir ses régions.

Si vous souhaitez profiter du bord de mer alors le printemps et l’automne seront les périodes idéales pour en profiter. Les températures seront agréables et la haute saison n’aura pas encore débuté. Et si l’eau fraîche (16-18°C) ne vous fait pas peur, vous pourrez vous baigner toute l’année sur la côte sud.

Les transports en Turquie

Aller en Turquie

Pour arriver en Turquie, les moyens de transports possibles sont variés : bateauavion ou par la route. Les options sont nombreuses et à choisir selon le type de voyage envisagé. 

Si vous prévoyez un road-trip dans le pays, la première question à se poser selon nous est de savoir si vous souhaitez voyager avec votre propre véhicule ou en louer un sur place.

  • Si vous louez un véhicule sur place alors l’avion sera bien évidemment le moyen de transport le plus rapide pour arriver en Turquie. Depuis Paris, il existe des vols directs vers Istanbul (3h15 de vol), Izmir (3h30), Antalya (4h) ou Ankara (3h45). Avec des vols internes, il vous sera ensuite facile d’atteindre la région souhaitée. 
  • Si vous voyagez avec votre propre véhicule alors vous pourrez choisir entre la route et le bateau et entre différents itinéraires. Pour une arrivée par la route depuis l’Europe, vous pouvez franchir la frontière terrestre jusqu’à la Turquie depuis la Grèce ou depuis la Bulgarie. Pour une arrivée par bateau, vous pouvez embarquer à Athènes (Grèce) vers l’île de Chios (Grèce) puis embarquer à nouveau vers Çesme (Turquie, province d’Izmir).

Les transports internes en Turquie

Les principales villes du pays sont reliées entre elles par de nombreux vols internes. Et les tarifs ne sont pas prohibitifs. Dans un soucis environnemental, nous vous incitons tout de même à privilégier le bus pour voyager dans le pays si possible. Surtout qu’en Turquie, le réseau de bus et de dolmuş (minibus collectifs pour de courts trajets) semble assez bien développé. C’est tout l’inverse du réseau ferroviaire, ne comptez donc pas sur cette solution.

Une alternative pour ne pas avoir à conduire dans les grandes villes est de se garer en périphérie et de commander ensuite un taxi pour atteindre le centre-ville. Cette option est assez bon marché car en Turquie, les taxis ne sont vraiment pas chers. Il est même possible de commander un taxi directement sur l’application Uber (approuvé par nos soins à Izmir).

Conduire en Turquie

  • Formalités spécifiques

Pour rouler en Turquie, le permis français est valide. Vous n’avez pas besoin du permis international.

Si vous entrez en Turquie par la route, le certification d’immatriculation de votre véhicule ainsi que la carte verte vous seront demandés. Assurez-vous bien que votre carte verte mentionne la Turquie dans les pays couverts par votre contrat d’assurance. Sinon vous ne pourrez pas entrer sur le territoire sans acheter une assurance spécifique.

Lorsque vous entrez en Turquie avec votre véhicule, les douanes l’associent à votre passeport. Il vous faudra donc quitter le territoire avec votre véhicule. Si pour une raison X ou Y, vous devez quitter le territoire turc sans votre véhicule, n’oubliez pas de le déclarer aux douanes avant de prendre votre vol pour ne pas avoir de soucis à votre retour.

  • La conduite en Turquie

La conduite sur les routes turques nécessite un peu d’habitude, de ne pas hésiter à forcer pour vous créer un chemin et surtout beaucoup d’attention, essentiellement pour circuler dans les villes.

Sans vouloir vous faire peur, les chauffeurs turcs ne connaissent tout simplement pas les priorités. Il faut donc être très vigilant sur la route et particulièrement dans les ronds points. Nombreux sont les automobilistes turcs qui ne savent pas circuler correctement dans ces derniers. Attendez-vous à devoir laisser la priorité aux conducteurs qui s’insèrent dans le rond-point et non pas l’inverse, comme nous avons l’habitude en France. De plus, n’hésitez pas à forcer pour vous insérer en cas de circulation sinon personne ne vous laissera passer !

De façon générale, le automobilistes turcs roulent vite. Les limitations de vitesse sont peu respectées à part sous les portiques de contrôle de vitesse… D’ailleurs, les véhicules les plus lents ont tendance à se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence pour se faire doubler plus facilement.

Une particularité en Turquie est que le feu passe à l’orange avant de passer au vert. Cela permet de limiter le temps de réaction au démarrage. Ne vous étonnez donc pas si vous vous faites klaxonner alors même que le feu vient de passer à l’orange, les chauffeurs turcs ont le klaxon facile. Ils klaxonnent aussi bien par manque de réaction au démarrage que pour vous remercier de les avoir laissé passer ou encore se saluer.

Soyez également vigilant par rapport aux nombreux chiens errants. Ils n’ont pas peur des voitures et n’hésitent pas à les courser ou à se mettre devant les roues d’un véhicule en mouvement…

  • Les péages routiers

Certains ponts, tunnels et routes sont payants. Il est parfois possible de payer directement au guichet. Dans ce cas, veillez à bien vous mettre dans la file qui le permet. Le plus souvent, il s’agit de la file de droite.

Pour les portions payantes où il n’est pas possible de payer directement sur place, il y a deux écoles. Nous avons fait un mix des deux de notre côté.

  • Payer vos péages dûs au fur et à mesure, sous 15 jours.
    • La solution la plus simple est de payer vos péages au fur et à mesure sur le site officiel KGM du gouvernement turc. Entrez la plaque d’immatriculation de votre véhicule, le code caché en prenant garde à noter la somme de l’addition et n’oubliez pas de cocher la case rouge en bas « okudum anladim » (lu et compris).
    • Sinon, vous pouvez aussi vous rendre dans un bureau de poste PTT pour y acheter la vignette HGS. 80 TL sont inclus dans le coût de la vignette. Il faudra ensuite la réapprovisionner en passant dans un distributeur PTT lors de l’utilisation de portions payantes.
    • Dans les deux cas, vous avez 15 jours pour payer le trajet effectué avant d’avoir des pénalités.
  • Certains ne s’embêtent pas à acheter cette vignette. Car à la sortie du pays, les douanes vérifient que vous n’avez aucun paiement en attente. Donc si vous avez des péages non payés, vous pourrez les régler à ce moment là. De notre côté, à la sortie du territoire, nous avons uniquement payé les portions des route payantes HGS (sans les pénalités). Les douaniers nous ont demandé de payer par cash les 5,75 TL que nous devions. Heureusement qu’il nous restait encore un peu de monnaie pour nous acquitter de la somme due.

Comment payer en Turquie ?

« Cash or card? » est la question que vous entendrez souvent à la caisse des grandes enseignes. Dans ces boutiques, vous pourrez choisir de payer avec votre carte bancaire ou de la monnaie.

Mais cela n’est pas le cas partout en Turquie. Pour payer dans les petites boutiques des villages non touristiques, au marché ou encore pour certains services (pressing, couturier, cordonnier), il vous sera indispensable d’avoir de la monnaie.

Pour retirer des lires turques et des devises étrangères de façon plus générale, il y a alors 3 écoles :

  • Changer des euros (€) en lires turques (TL) dans votre banque avant votre départ en voyage. Cette solution n’est en générale pas la plus avantageuse. Les taux de change appliqués par les banques sont alors plutôt défavorables.
  • Changer des euros (€) en lires turques (TL) dans un bureau de change une fois sur place. Personnellement, ce n’est pas la solution que nous privilégions en voyageant au long court avec notre fourgon.
  • Retirer des lires turques (TL) une fois sur place dans un distributeur. Pour éviter les frais en voyage, nous voyageons depuis plusieurs années avec nos cartes Gold Mastercard de la banque en ligne Fortuneo. Si vous en avez marre, vous aussi, de payer des frais bancaires, n’hésitez pas à profiter de notre offre de parrainage :

Bien que notre banque n’applique aucun frais pour des retraits effectués dans des distributeurs étrangers, ce n’est pas forcément le cas des banques locales. Et en Turquie, nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir que beaucoup de distributeurs appliquent des frais bancaires entre 5,5% et 8% du montant retiré (et parfois même jusqu’à 12% !!!).

Si vous souhaitez économiser sur les frais de retrait, il faudra donc fouiller un peu et faire preuve de patience. On retient les distributeurs Halkbank pour retirer sans frais. Apparemment, il est également possible de retirer sans frais dans les distributeurs PTT et ING.

Avoir internet en Turquie

Aujourd’hui, il est plutôt difficile pour nombre de voyageurs de voyager sans internet (et pour nous les premiers !). La Turquie ne faisant pas partie de l’Espace économique européen (CEE), nos forfaits téléphoniques français n’y sont en général pas valides sans surcoût important (frais d’itinérance ou « roaming »). Si vous êtes chez Free Mobile, il est cependant possible que votre forfait fonctionne normalement. Si vous voyagez dans le pays, il faudra donc trouver une solution alternative pour avoir un accès internet depuis votre smartphone.

Dans le pays, différent opérateurs proposent des cartes SIM avec un forfait pré-payé valide pour 28 jours : Turkcell, Türk Telekom ou encore Vodafone.

De notre côté, nous avons choisi de faire confiance à l’opérateur Turkcell donc nous ne connaissons pas les deux autres. Globalement, nous avons été plutôt contents de la couverture 4G même si nous avons eu des difficultés de connexion par moments (spots nature obligent!).

Au niveau du tarif, depuis début janvier 2023, la carte SIM + la première recharge de 20 Go coûtent 800 TL chez Turkcell (soit environ 40€). On est d’accord pour dire que le tarif est prohibitif… Cette offre est proposée uniquement aux touristes (ceci explique cela…). La carte SIM sera valide 3 mois, le temps de votre visa.

D’ailleurs, lors de l’achat de votre carte SIM, soyez très vigilant car nous avons eu vent de plusieurs arnaques. Certains vendeurs sont peu scrupuleux et vendent des cartes SIM à leur nom. En faisant cela, ils ont la main mise sur votre ligne et peuvent clôturer votre carte SIM à tout moment. Certains voyageurs ont ainsi dû racheter une seconde carte SIM au cours de leur voyage alors que la première aurait dû être valide pendant tout leur séjour. D’autres ont acheté une carte SIM avec des Go déjà consommés, sans le savoir bien évidemment (en agence). Quand vous achetez votre carte SIM en agence, vérifiez bien qu’elle soit à votre nom.

Les recharges suivantes vous reviendrons à 216 TL pour 20 Go (+10 Go gratuits à la seconde recharge) soit un peu plus de 10€ par recharge.

Bon à savoir : dans la majorité des endroits, le wifi est en général très lent en Turquie.

Où dormir en Turquie ?

La Turquie est un pays qui se découvre très facilement en véhicule aménagé, il est possible d’y camper partout. Et c’est le meilleur moyen de sortir des sentiers battus et de s’échapper des zones touristiques. Dans les grandes villes, vous trouverez en général des aires spécifiques dédiées aux camping-car ou des campings.

Pour ceux qui ne voyagent pas avec leur véhicule aménagé, vous trouverez une grande offre d’hôtels et de AirBnB en Turquie. Méfiez-vous cependant lors de la réservation car l’accès à Booking pour réserver un logement en Turquie est bloqué dans le pays. La raison avancée de ce blocage est la concurrence déloyale envers les agences de voyage turques. Concrètement cela signifie que vous pouvez tout à fait réserver un hôtel à Istanbul depuis la France par exemple via l’application ou le site internet mais vous ne pourrez plus modifier votre réservation une fois en Turquie, à moins d’utiliser un VPN pour vous localiser hors du pays.

Applications & livres utiles

Livres utiles

📖 Une fois n’est pas coutume, nous avons choisi d’acheter le Lonely Planet Turquie – Istanbul, côte turque et Cappadoce pour nos 3 mois en Turquie lors de notre tour d’Europe en fourgon aménagé.

Globalement nous en avons été contents même si nous avons quelques remarques concernant ce guide de voyage. Déjà, il ne prend pas en compte l’est de la Turquie et se limite à la moitié ouest du pays. Ensuite, les prix ne sont pas du tout à jour. Fin 2022 – début 2023, les tarifs réels étaient 3 fois plus élevés que les prix annoncés dans le guide. Et pour ne rien arranger, nous nous sommes également fait avoir plusieurs fois car les horaires y étaient mal renseignés.

📖 Nos copains Wendy et Kevin de @kway_verslafrique avaient choisi de faire confiance au Routard et ils étaient confrontés aux mêmes problématiques. Ne vous fiez donc pas aux guides de voyage pour anticiper votre budget dédiés aux visites, ou alors basez vous sur les prix convertis en euros, qui sont plutôt fiables. 

Applications & sites internet utiles

📲 Avant d’arriver en Turquie, nous vous recommandons de télécharger l’application Google translate si vous ne parlez pas turc. N’oubliez pas de télécharger les dictionnaires turcs et français pour pouvoir communiquer à tout moment avec les locaux. Hors des endroits touristiques, il vous sera difficile de vous en passer si vous parlez pas couramment le turc !

📲 L’application Turkcell nous a bien été utile pour suivre notre consommation internet. Et surtout des petits jeux sont disponibles toutes les semaines. Ils permettent de gagner quelques Go gratuits pour quelques heures (entre 9h et 48h en général) et pour une application spécifique (Instagram ou YouTube). 

🚐 Le site KGM du gouvernement permet de suivre les péages dus sur les portions de route payante empruntées. Vous pouvez directement payer ce que vous devez sur le site. Sinon, comme nous, vous pouvez aussi attendre de sortir du territoire pour vous acquitter de la somme due à la douane. 

🥾 L’application AllTrails n’est malheureusement pas très riche en randonnées en Turquie de manière générale. En Cappadoce, nous en avons été tout de même plutôt contents avec plusieurs randonnées proposées qui étaient bien sympas !


On espère que cet article vous aura été utile pour préparer votre voyage en Turquie. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous partager votre projet de voyage ! Nous serons ravis de partager cette phase de préparation avec vous 🙃

Et pour continuer à préparer votre voyage en Turquie, nous vous préparons actuellement plusieurs articles détaillés sur notre itinéraire dans le pays.


Prenez soin de vous,

Julien & Morgan

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